Une page tournée
Et bien voilà, Martin (mon ex) est venu parachever notre séparation ce week-end en venant chercher les affaires qu'il avait chez moi.
Quel vide ! quel écho dans ma chambre débarrassée des derniers témoins de nos étreintes !
Quel vide dans mon coeur.
C'est une page de tournée. La matérialisation de la séparation pour de bon. C'est con mais ça fait quelquechose quand même. Je crois que ça a réveillé quelquechose qui était en train de s'endormir ou même de mourir. Sans doute l'angoisse de la solitude, la douleur de la séparation.
C'est aussi un peu comme si la cicatrice avait repris un chtard, comme si elle s'était un petit peu réouverte. Mais maintenant je sais que c'est passé, que je suis définitivement lancé sur la voie de la reconstruction qui a déjà largement commencé. Maintenant, c'est la ligne droite, même s'il y a des zigzag possibles, vers le remplissage du coeur tellement prêt à accueillir le bonheur qui semblait se sentir si bien en moi.
La différence avec la rupture, la vraie, la douloureuse, l'inacceptable, l'insupportable, la détestée c'est que maintenant j'ai à mon actif quatre mois de ma vie post-martinienne. J'ai mes nouveaux repères, mes nouveaux souvenirs, mon nouveau chez moi qui n'est qu'à moi et dans lequel j'ai vécu des expériences qui ne me ramènent pas à la vie martinienne : des soirées entre amis, des répétitions avec des chanteurs, des plans culs (sur lesquels je reviendrai dans un article plus aproprié !).
Tout ça fait que je suis pris dans le flot de la vie qui fait avancer et que la douleur s'éloigne de plus en plus. L'attraction des perspectives heureuses m'arrache au magma du désespoir dans lequel je pense aujourd'hui ne plus pouvoir retomber, tout au moins pour ce qui est de l'Aventure Martin !
Tout est bon à prendre et permet de s'arracher des pensées nostalgiques et douloureuses de l'Eden perdu : des petits bonheurs même fugitifs comme un plan cul, se retrouver dans les bras d'un bel homme qui l'instant d'un câlin vous donne l'illusion d'avoir retrouvé l'Amour, des habitudes de célibataires, les joies du blog !
Le déménagement s'est bien passé, on est restés un peu distant avec Martin, avec même des moments désagréables de "t'es sûr que c'est à toi, ça ?" "tu me le piques pas ça, c'est à moi " beurk beurk beurk. Et puis à un moment de pause, on s'est retrouvés tous les deux tous seuls et on s'est tapé une petite discute neutre, un peu matérialiste, apaisante. C'était une discussion entre le nouvel Elvino et le nouveau Martin. Mais une discussion qui m'a fait me dire qu'avec Martin, j'ai l'impression qu'on aura toujours des trucs à se dire.
Je l'aime bien cet article.
Bises à toutes et tous.
Elvino.
Quel vide ! quel écho dans ma chambre débarrassée des derniers témoins de nos étreintes !
Quel vide dans mon coeur.
C'est une page de tournée. La matérialisation de la séparation pour de bon. C'est con mais ça fait quelquechose quand même. Je crois que ça a réveillé quelquechose qui était en train de s'endormir ou même de mourir. Sans doute l'angoisse de la solitude, la douleur de la séparation.
C'est aussi un peu comme si la cicatrice avait repris un chtard, comme si elle s'était un petit peu réouverte. Mais maintenant je sais que c'est passé, que je suis définitivement lancé sur la voie de la reconstruction qui a déjà largement commencé. Maintenant, c'est la ligne droite, même s'il y a des zigzag possibles, vers le remplissage du coeur tellement prêt à accueillir le bonheur qui semblait se sentir si bien en moi.
La différence avec la rupture, la vraie, la douloureuse, l'inacceptable, l'insupportable, la détestée c'est que maintenant j'ai à mon actif quatre mois de ma vie post-martinienne. J'ai mes nouveaux repères, mes nouveaux souvenirs, mon nouveau chez moi qui n'est qu'à moi et dans lequel j'ai vécu des expériences qui ne me ramènent pas à la vie martinienne : des soirées entre amis, des répétitions avec des chanteurs, des plans culs (sur lesquels je reviendrai dans un article plus aproprié !).
Tout ça fait que je suis pris dans le flot de la vie qui fait avancer et que la douleur s'éloigne de plus en plus. L'attraction des perspectives heureuses m'arrache au magma du désespoir dans lequel je pense aujourd'hui ne plus pouvoir retomber, tout au moins pour ce qui est de l'Aventure Martin !
Tout est bon à prendre et permet de s'arracher des pensées nostalgiques et douloureuses de l'Eden perdu : des petits bonheurs même fugitifs comme un plan cul, se retrouver dans les bras d'un bel homme qui l'instant d'un câlin vous donne l'illusion d'avoir retrouvé l'Amour, des habitudes de célibataires, les joies du blog !
Le déménagement s'est bien passé, on est restés un peu distant avec Martin, avec même des moments désagréables de "t'es sûr que c'est à toi, ça ?" "tu me le piques pas ça, c'est à moi " beurk beurk beurk. Et puis à un moment de pause, on s'est retrouvés tous les deux tous seuls et on s'est tapé une petite discute neutre, un peu matérialiste, apaisante. C'était une discussion entre le nouvel Elvino et le nouveau Martin. Mais une discussion qui m'a fait me dire qu'avec Martin, j'ai l'impression qu'on aura toujours des trucs à se dire.
Je l'aime bien cet article.
Bises à toutes et tous.
Elvino.