Les Contes d'Elvinmann

Publié le par Elvino

Opéra fantastique en trois actes (un prologue et un épilogue)
Livret de moi
Musique non encore écrite

C'est en lisant le blog de Jérôme et Philippe (qu'au passage je vous recommande vivement : link) que j'ai eu l'idée de vous raconter trois petites histoires toutes mignonnes avec des touristes.
Toutes les trois se sont passées l'été à Paris. Voulez-vous le récit de ces folles amours ?

Le nom de la première était Olympi-a.

Pas tout à fait en fait, Jésus pour être tout à fait exact ; ça ne s'invente pas. Pour le coup ce n'est pas un pseudo étant donné que l'anonymat du monsieur est garanti par le fait que j'ai perdu contact et que la probabilité que vous le reconnaissiez est nulle.
En fait j'avais établi un contact sur un site de pédés avec un pti brun tout mignon et ma foi fort sympathique. Le seul truc, c'est qu'il habitait en Espagne ce qui ne facilite pas forcément les rencontres. Et puis un jour il me dit qu'il va passer quelques jours de vacances à Paris et que ça pourrait être l'occasion de se voir.
Wizzz ! je vais l'entendre ô joie, ô-ô folle passi-on. Maîtrise ton émoti-on mon enfant, me disais-je alors (c'est fou ce que ma vie ressemble aux Contes d'Hoffmann, espérons que je ne vais pas finir pareil.)

On se retrouve alors dans un café à Bastille et le courant passe plutôt bien. Je ne me souviens plus trop de quoi on avait parlé mais je le trouvais fort charmant de sa personne.
Au bout d'un moment, il me demande carrément s'il me plaît ou bien si j'ai envie de baiser je ne sais plus. Je lui dis oui et il me demande si on peut aller chez moi. A l'époque je n'avais pas trop l'habitude de ramener des mecs chez moi et donc je pipote que je ne peux pas car mon frère squatte chez moi.
C'est alors qu'il me dit qu'en ultime solution on pouvait aller à la porte Dorée, lieu de drague et de baise gay en plein air que je ne connaissais pas.

                                                               2 touristes gay s'embrassant sur la bouche

Et zou à la porte Dorée. On se retrouve dans le noir dans une espèce de terrain vague et arrivés dans un endroit isolé, on s'arrête face à face et il commence à me rouler une pelle tout en baissant sa braguette. Youhou, enfin ! j'attendais ce moment depuis le café à Bastille. Même si je ne suis pas fana de bière, ce moment-là ressemble très fort à ce que nos amis hétéros appellent la première gorgée de bière. Voilà, voilà, donc on part dans les buissons et on fait ce qu'on a faire quand tout à coup, le choc : "Vos papiers" ! Le molosse était juste derrière moi, une lampe de poche à la main, ni Réssousse ni moi ne l'avions entendu arriver. On est restés alors pétrifiés, un "ploc" (bruit de bouchon qu'on débouche) exprimant juste et notre retour à la réalité et notre stupeur. "Je peux prendre quelques photos ?" continue-t-il ... Bon en fait c'était pas un flic mais juste un voyeur qui voulait profiter de nos ébats. Purée, la trouille qu'on a eue. De nouveau seuls, nous avons fini la soirée enlacés sous un beau ciel étoilé. Enfin nous nous sommes séparés (pour toujours sans doute) et c'est alors qu'à la lueur d'un rayon de lune, j'ai vu une larme furtive pointer dans ses yeux. C'était très émouvant.
Enfin je m'en fous, moi, en tout cas, j'ai sucé Jésus.

                                                                               Une bouche de métro à Paris

Le 2e ne s'appelait pas Antonia non plus mais Peter. Pour le coup, l'histoire est moins romantique. Peter, c'est le plan cul qui a enclenché le processus de destruction de ma liaison avec Martin ... Je me demande d'ailleurs si je ne l'ai pas déjà racontée cette histoire. C'était l'été donc, le 1er été de ma liaison avec Martin qui était en vadrouille chez ses parents. La solitude aidant et les hormones poussant, je décidais d'aller au Sun City. On avait eu une conversation avec Martin sur le fait que si l'un ou l'autre voulait faire un plan cul, c'était OK mais avec capote évidemment. Donc voilà, j'y allais donc presque sereinement, mais j'avoue quand même que j'espérais qu'il n'essaie pas de m'appeler quand j'étais au Sun City. Et donc au hammam je tombe sur Peter, superbe créature d'1m75, musclé à point, poitrine velue, belle gueule virile de beau brun mal rasé, beau zizi généreux bref dans la catégorie y a pas mieux il était très bien classé (allez on va dire ex aequo avec Frissonator). Et puis le truc classique : je le mate intensément, il me mate en retour, je lui mets la main sur la cuisse etc. Je le suis dans les douches, on s'enferme dans une cabine et hop c'est parti ... je suis parti assez rapidement d'ailleurs tellement j'étais excité. On est ressorti ensuite et avons discuté un peu en anglais : je découvre qu'il est Syrien et stewart, de passage à Paris. Il était attachant et me propose d'aller prendre un verre avec lui. Mais je ne voulais pas que ça aille plus loin ; je lui ai dit que si on se revoyait c'était pour un plan à trois avec Martin (à qui il aurait sûrement plu) mais pas autrement. Je lui laisse mon numéro et il s'éloigne. Définitivement.

Voilà sinon en épilogue, une petite dernière pour la route. Très courte (l'anecdote). Toujours au Sun City, dans la salle de ciné, un beau mec (genre acteur X américain) se met à côté de moi. Belle bête, superbement monté ! Je l'ai juste soulagé manuellement mais c'était très agréable pour moi aussi, enfin très excitant. Puis ça a fait "spruiichtt !" puis "thank you very much" ! C'est comme ça que maintenant je peux dire que je me suis "tapé" un Américain.

"Voilà quelle fut l'histoire de mes amours dont le souvenir en mon coeur restera toujours".*

Hoffvino.

* ça c'est juste pour la citation

Publié dans Ma vie

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N
bon, m'sieur bambino s'inquiiète, bin oui, il a raison, j'en suis pas à un palais près(tiens j'ai pas fait expres, y'a pas de jeu de maux -de gorge...j'arrete!)....bin, ça s'enfilait pas mal quand meme...bon on devait repérer les jeunes (à l'époque) provinciaux....
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Rafraîchissant comme tout, ces petites histoires !<br /> Mais paradoxalement à ce rafraîchissement, avec la chaleur qu'il fait ces jours, c'est les hormones qui sont d'autant plus en ébullition !<br /> <br /> Bisous
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Rafraîchissant comme tout, ces petites histoires !<br /> En plus avec la chaleur qu'il fait ces jours, ça réveille encore plus les hormones...<br /> <br /> Bisous
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Rafraîchissant comme tout, ces petites histoires !<br /> En plus avec la chaleur qu'il fait ces jours, ça réveille encore plus les hormones...<br /> <br /> Bisous
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B
@nigloo: ben si je vais t'apprendre où tu traînais, c'était pas au Palais Royal et il n'y avait effectivement pas de grilles, c'était dans la première partie du jardin du Carrousel (surnommé jardin des Finances à cause du ministère), dans les bosquets qui entouraient le très moche monument à cheval de La Fayette (d'où sans doute ton souvenir de galeries, faut faire une analyse...).<br /> Le monument et les bosquets ont disparu au printemps 84 (j'étais rentré dans ma première boîte) et on trouve maintenant à leur place la pyramide de Pei, où s'enfile beaucoup plus de monde aujourd'hui qu'à l'époque!<br /> C'était ma minute à la recherche du souvenir perdu, désolé Elvino...
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